Un article de Reporterre, le 13/04/2020.

Un pompier aspergé de gaz lacrymogène par un gendarme, lors d’une manifestation, le 15 octobre 2019. (Yann Levy / Hans Lucas)
Étrange choix du gouvernement français, en mars.
Le 3 mars, il a publié l’appel d’offre de gaz lacrymogènes pour plus de 3,6 millions d’euros, « au profit de la police nationale et de la gendarmerie nationale », précisément des «Aérosols CS à diffusion dispersive petite capacité (40 à 50 ml)», des «Aérosols CS à diffusion dispersive moyenne capacité (300 ml)»et des «Aérosols CS à diffusion dispersive grande capacité (500ml)».
Avis d’achat d’aérosols lacrymogene le 03-03-2020
En revanche, ce n’est que le 28 mars que le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé que le gouvernement avait commandé 5 millions de tests rapides du coronavirus.
Le 12 avril, par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a lancé un autre appel d’offre pour des drones de surveillance (651 dromes) pour un montant total de 3,8 millions d’euros : des « microdrones du quotidien » et des «drones de capacité nationale».
L’article de Reporterre est ici.