Un article de Canal Fm, par Thibaut Paquit, le 08/08/2018.

De l’économie énergétique pour le territoire
Le coût du projet est estimé à 3,5 millions d’euros. Cette future ferme solaire bénéficiera d’une puissance de 4,942 MWc avec 15 000 panneaux, soit une production de 5 260 MWh/an, ce qui représente l’équivalent de la consommation électrique de 4 480 habitants. Selon la CAMVS, l’économie de CO2 réalisée s’élèvera à 1 757 tonnes par an. Le tarif de vente de l’énergie produite sera inférieur à 7ct€/kwh. Reste à la société Quadran de faire le reste : elle dispose de 24 mois pour mettre en service la future ferme solaire.
Historique du projet : (source CAMVS)
Le groupe Quadran avait soumis en décembre son dossier de candidature à la commission d’appel d’offre de la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie), qui ne l’avait pas retenu. L’opérateur a représenté son projet à la commission de juin avec de nouveaux arguments forts pour être plus compétitif :
– de nouveaux choix technologiques– le bénéfice d’un rapprochement avec le groupe Direct Énergie, qui a racheté Quadran à la fin 2017 et lui a ainsi donné accès au marché libre de l’énergie
L’article de Canal Fm est ici.
Commentaire
Dans son étude d’impact, la société Jeferco, promoteur de l’usine à pellets d’Anor, était obligée de présenter plusieurs alternatives de terrains, d’une superficie minimum de 6,5 hectares, afin de démontrer qu’Anor était le meilleur choix. Parmi ceux-ci figurait le site de Pont-sur-Sambre, où une ancienne centrale électrique EDF a été rasé en 1996. On peut constater ci-dessous que Jeferco note comme avantage une voie ferrée à rénover et une voie fluviale existante, alors qu’à Anor la voie fluviale n’existe pas et un embranchement ferré de 450 mètres est à construire. Parmi les inconvénients de ce site, une desserte routière insuffisante (mais moins qu’à Anor puisque la RN2 est proche), une ligne THT (comme à Anor), un important habitat proche (comme à Anor) et une superficie insuffisante. Or, il se trouve que la société Quadran annonce l’utilisation d’une surface de 17,5 ha. Mais, dixit l’étude d’impact, « le site n’est pas retenu compte tenu de ses inconvénients ». Encore un mensonge flagrant du promoteur de l’usine à pellets d’Anor.

Étude d’impact Jeferco – 24/01/2018 – Page 199/211
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